Ca grattouille ou ça chatouille
Insectes, plantes, soleil : les démangeaisons de l'été sont de retour.
Parfois surprenantes, toujours dérangeantes, les démangeaisons estivales sont souvent benignes, mais n'en gâchent pas moins les vacances.
Pour les apaiser, le remède est souvent simple: désinfecter, appliquer une pommade à base de cortisone pour réduire l'inflamation et quelques antihistaminiques pour calmer les démangeaisons. Se gratter, ça fait mal, mais ça soulage. Les chercheurs supposent que la douleur provoquée par le grattage emprunte les voies nerveuses proches de la démangeaison. Quand ça fait mal, ça ne chatouille pas. Un mal pour un mal, qui ne remplace donc pas un traitement généralement efficace en moins d'une semaine.
Parmis les déclencheurs des démangeaisons, les insectes piqueurs, suceurs ou mordeurs sont généralement l'une des causes principales. Dans l'herbes, les peu ragoûtants aoûtas guettent. Ces petits acariens rouges attendent de s'agripper à vos jambes pour creuser un tunnel dans l'épiderme (stylome). Ils libèrent alors une substance corrosive qui liquéfie la peau afin de pouvoir l'aspirer. Résultat : un beau chapelet de boutons au niveau des plis de la peau accompagné de démangeaisons.
Autre insecte néfaste: les simulies, des moucherons piqueurs-suceurs qui volent en escouades à 50 cm du sol à proximité des cours d'eau. Leur salive, chargée en histamine, provoque des démangeaisons chez les randonneurs. Manches longues et répulsifs permettent de limiter les dégâts.
Si les chenilles processionnaires ne seront pas d'attaque cet été, leurs cocons nichés dans la cime des pins peuvent cependant être transportés par le vent et les poils qu'ils contiennent sont particulièrement urticants. Pour limiter les risques, savonnez-vous et lavez vos vêtements à haute température.
D'autres bestioles peuvent aussi vous réserver de mauvaises surprises. Si, au réveil, vous vous interrogez sur les pustules qui couvrent votre corps, inspectez votre matelas. Il se peut que les punaises y aient largué leurs larves.
Certains hôtels infestés par ces larves ont même dû fermer quelques temps pour désinsectiser leurs chambres.
Source : La Dernière Heure (06/07/2010)
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