Mémoires de Pénélope

Paralysés suite à de graves blessures au niveau de la moelle épinière, des chiens ont retrouvé l'usage de leurs pattes, et ont réussi à marcher à nouveau.

Un miracle permis par des cellules souches

Cet exploit, ils le doivent à une équipe de chercheurs britanniques. Et si il faudra certainement patienter encore de longues années avant de parvenir à obtenir le même résultat chez des hommes, ce miracle n'en recèle pas moins de grands espoirs.

34 chiens ont participé à cette importante recherche. Tous étaient paralysés des pattes arrières en raison de lésions très sévères de la moelle épinière. Tous avaient alors perdu leur capacité à se mouvoir.

Mais grâce à un traitement ayant consisté à injecter dans leur colonne vertébrale des cellules souches prélevées dans la paroi de leur nez, les chiens ont retrouvé l'usage de leurs pattes.

Des résultats très rapides, et inespérés

Les premiers résultats ont été observés six semaines seulement après le début du traitement, expliquent dans la revue Brain les chercheurs ayant mené cette étude.

Quelques mois plus tard, les animaux, des Teckels pour la plupart, parvenaient à marcher sur un tapis roulant, et soutenus par un harnais.

"C'est tout à fait magique"

"Avant l'essai, Jasper était incapable de marcher. Quand nous le sortions dehors, nous utilisions une écharpe pour ses pattes arrières afin qu'il puisse exercer celles de devant. C'était à fendre le cœur. Mais maintenant, nous ne pouvons plus l'empêcher de filer partout dans la maison et il peut même suivre les deux autres chiens que nous avons. C'est tout à fait magique", raconte avec beaucoup d'émotion la maîtresse de l'un des chiens ayant bénéficié du traitement.

Suite au succès inespéré de cette expérience, c'est désormais sur des hommes et des femmes que ce traitement va être testé. Il s'agira d'une grande première.

"Nous pensons que ce genre de traitement pourrait permettre à des patients humains de retrouver au moins une partie de leurs fonctions motrices, mais nous sommes loin de pouvoir promettre qu'ils retrouveront toute leur mobilité perdue" soulignent toutefois les chercheurs.