Mémoires de Pénélope

L’invasion avait déjà commencé dans la plupart des grandes villes du monde. A New-York et Paris par exemple, 80% des hôtels, toutes catégories confondues, souffrent de la présence de ces petites bêtes. Depuis deux ans, leur présence ne cesse d’augmenter jusqu’à atteindre 40% des lieux d’hébergement à Bruxelles, selon une enquête de La Capitale ce lundi.

"Des touristes américains, asiatiques ou africains qui voyagent beaucoup sont à la base de cette propagation mondiale", explique Conrad Vermotte, manager chez Pest management solutions. Et "l’infection n’est pas liée à la qualité ou au prestige des hôtels." La seule différence, c’est le délai entre ces établissements pour enrayer l’infection. En effet, le traitement par une société spécialisée n’est pas donné (350€) et il faut compter 9 à 10 semaines de quarantaine pour éradiquer les insectes. Un manque à gagner considérable pour des hôtels de moindre standing. Mais ne pas s’y prendre tôt revient à ne plus savoir s’en débarrasser sans ce traitement. En effet, une seule femelle peut pondre en une fois jusqu’à 150 œufs !

La présence des punaises de lit, contrairement aux puces ou aux tiques, n’est pas liée à un manque d’hygiène. Ces insectes mesurant entre 4 à 7 millimètres de long pour 1mm d’épaisseur, élisent domicile dans la literie ou les moindres interstices du bois. La nuit, elle suce votre sang, mais la piqûre ne vous réveille pas. Par contre, vous vous grattez la peau durant votre sommeil et vous réveillez avec des plaques rouges.

Un conseil donc: à votre arrivée, demandez à visiter la chambre avant de la payer. Vérifiez bien matelas et literie, et si vous dénichez ces petites bêtes visibles à l’œil nu, demandez une autre chambre.